GoStudent publie le premier baromètre européen sur l’implication parentale et le bien-être éducatif des enfants
La plateforme de soutien scolaire en ligne GoStudent, présente dans 22 pays, publie les résultats de sa première étude européenne sur l’Éducation menée par Kantar Market Research Institute. Ce tout premier rapport révèle des indices comme l’implication parentale ou encore le bien-être éducatif des enfants. Véritable baromètre européen, il a et aura pour objectif de décrypter chaque année les comportements et les évolutions en matière d’apprentissage.
Les parents en France sont moins impliqués dans le bien-être de leur enfant à l’école que dans leurs résultats scolaires.
Les foyers ayant les revenus les moins élevés affichent les indices de satisfaction parentale et de bien-être éducatif des enfants les plus bas.
Les 13-15 ans connaissent le plus de difficultés d’apprentissage, ils ressentent plus de pression et ont moins confiance à l’école.
¼ des enfants aimerait avoir un professeur particulier mais la moitié ne pensent pas que cela soit possible.
Seulement 59% des écoles utilisent le digital dans l’apprentissage contre 72% en Europe.
18% des enfants ont eu un accès insuffisant au wifi pour suivre leurs cours et 14% ont connu des difficultés avec leur matériel informatique.
Post Covid : 75% des enfants ne sont pas sûrs de rattraper leur retard.
Les parents en France, moins impliqués dans le bien-être de leurs enfants à l’école que dans leurs notes
La France arrive à la troisième place (69) en termes d’implication des parents dans l’éducation de leurs enfants derrière l’Espagne (79) et l’Italie (61). D’après l’étude, en France l’an passé, les parents ont révélé s’être particulièrement impliqués sur les aspects suivants : parler avec leurs enfants des difficultés rencontrées à l’école (3,9) et suivre les informations régulières sur leurs notes (3,9).
Toutefois l’indice chute lorsqu’il a été question d’échanger avec les enseignants au sujet des relations de leurs enfants avec leurs camarades (2,7 vs 3,7 pour l’Espagne).
*“Ces chiffres renvoient à l’implication « inquiète » des parents aujourd’hui, précise Brigitte Prot, psychopédagogue. Ils sont centrés sur les difficultés et les notes qui mesurent ponctuellement le niveau de leurs enfants, plutôt qu’attentifs à leur bien-être scolaire, or celui-ci est nécessaire aux apprentissages.”*
Selon l’étude, c’est aussi le manque d’interactions sociales qui arrive au premier rang des difficultés rencontrées pendant la pandémie, du point de vue des enfants comme des parents.
75% des enfants ont rencontré des difficultés d’apprentissage l’année dernière
L’étude révèle que parmi les élèves qui ont connu des difficultés l’an passé, les collégiens (56%) ont été les plus impactés dans leur apprentissage devant les lycéens (48%) et les écoliers (47%). Le même constat a été fait au niveau européen (52% des 13-15 ans).
“Le contexte a amplifié un phénomène préexistant : le collège est la période où les élèves rencontrent le plus de transformations (physiques, cognitives et psychologiques) qui supposent de s’adapter à de nouveaux repères et codes. Surtout à partir de la classe de 4ème, où les attentes des enseignants sont nouvelles sur le plan des méthodes et de la réflexion.” ajoute Brigitte Prot, psychopédagogue.
Des chiffres qui rejoignent l’indice de bien-être éducatif qui révèle que les 13-15 ans et 16-18 ans déclarent avoir moins confiance à l’école (4,8 vs 5,1 pour les 10-12 ans), ressentir plus de pression (4,1 vs 4,5) et être moins à l’aise avec les matières/professeurs (3,8 vs 4,2). “Alors que les 10-12 ans bénéficient d’un accompagnement parental et enseignant relativement apaisé, tout change à partir de 13 ans, où commencent à se poser les questions d’orientation, donc de niveaux. Alors considérable, la pression exercée devient, au collège, l’un des premiers freins à l’envie d’apprendre. Chez les lycéens, elle génère de la défiance vis-à-vis d’un « système » qui les fait beaucoup douter.” conclut la psychopédagogue Brigitte Prot.
En France, les filles reconnaissent aussi avoir eu davantage de difficultés que les garçons (25% vs 18%) notamment en Mathématiques (35 % vs 25 %). Enfin, pour l’année actuelle, les parents semblent plus optimistes (41%) que leurs enfants (25%) sur le fait de combler les lacunes accumulées.
Des inégalités face à l’accès au soutien scolaire
Malgré un contexte scolaire difficile dû à la pandémie, la France a été le pays européen où les enfants ont le moins bénéficié de soutien en dehors des cours l’an passé (50% des enfants en France n’ont pas eu de soutien additionnel contre 29% en Allemagne et 24% en Espagne).
Alors que 64% des parents et 72% des enfants s’accordent à dire que les cours particuliers sont utiles, seulement 11% des familles déclarent avoir eu recours au soutien scolaire l’année dernière en France, contre 31% en Espagne.
Un chiffre qui peut notamment s’expliquer par le coût financier qui se trouve être plus élevé en France que dans tous les autres pays voisins à l’exception du Royaume-Uni (31€ en moyenne pour la France contre 25€ en Europe).
Pour l’année à venir des incertitudes demeurent. 25% des enfants aimeraient avoir un professeur particulier mais près de la moitié d’entre eux ne pensent pas que cela soit possible. 21% des parents affirment que leur enfant suivra des cours particuliers et près d’⅓ ne sait pas encore.
“Nous nous adressons à cette partie de la population, à ces enfants demandeurs et à ces parents impliqués. Grâce à la digitalisation de notre service, GoStudent propose des cours particuliers à moins de 25€ en moyenne permettant ainsi à un plus grand nombre de familles d’avoir accès à un soutien scolaire de qualité.” commente Laura Warnier, directrice de la croissance chez GoStudent.
Alors que la France affiche l’indice de satisfaction parentale le plus élevé d’Europe sur les résultats scolaires de leur enfant, l’étude confirme des inégalités sociales persistantes.
Les parents dont les revenus sont les moins élevés ont affiché des indices de satisfaction inférieurs dans toutes les matières. Les enfants issus de foyers au revenu familial de moins de 1500€ révèlent un indice de bien-être éducatif plus faible que les enfants issus de familles avec un revenu au-dessus de 2500 €.
La France en retard par rapport à ses voisins européens sur l’intégration du digital dans l’éducation
Alors que la crise sanitaire a obligé l’an passé les français à s’adapter au “distanciel”, le pays compte un des indices les plus bas d’Europe en nombre d’enfants ayant suivi un apprentissage en ligne à cette période.
Le pessimisme des enfants en France semble refléter une prise de conscience sur le manque d’outils et d’entraînement dans le suivi des cours à distance par rapport à d’autres pays européens. En France, 18% des enfants déclarent avoir eu un accès insuffisant au Wifi ou à un ordinateur pour effectuer leurs devoirs et/ou assister à leurs cours et 14% ont été confrontés à des problèmes liés au matériel informatique.
Si l’on constate un retard certain des écoles françaises par rapport à l’Europe dans l’adoption de méthodes digitales (59% vs 72%) , il apparaît que de plus en plus de familles considèrent l’intégration du numérique dans l’éducation.
“Chez GoStudent, on remarque que les parents sont de plus en plus enclins à alterner cours en ligne et cours en personne pour leurs enfants. Le rapport révèle d’ailleurs que près d’un parent sur 3 préfère ce modèle hybride.” précise Laura Warnier.
Une évolution des mentalités qui semble tout de même plus lente en France qu’ailleurs. L’étude montre que seulement 1⁄3 des parents sont favorables à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’éducation en France, un des taux les plus bas d’Europe.
Première licorne européenne sur le segment scolaire de l’EdTech, GoStudent entend bien faire bouger les lignes en France comme ailleurs, comme le précise Felix Ohswald, PDG et cofondateur de GoStudent :
“Avec cette étude, que nous avons l’intention de publier chaque année, nous voulons découvrir les grandes tendances qui façonnent l’apprentissage, et les rendre accessibles au plus grand nombre. Il est de notre responsabilité de continuer à explorer ces évolutions afin d’offrir le meilleur soutien possible aux générations actuelles et futures.”
A propos de l’étude
Cette étude a été menée par Kantar Market Research Institute pour GoStudent en France, Allemagne, Espagne, Italie, Royaume-Uni, Autriche, Pays-Bas entre le 01 Octobre 2021 et le 16 Octobre 2021 auprès de 6285 parents* et 5767 enfants** (dont 1005 parents et 899 enfants pour la France).
*Les parents interrogés sont les tuteurs légaux des 10-18 ans et décisionnaires uniques ou conjoints quant à l’éducation de leurs enfants. Genre : 33,8 % Masculin I 65,7 % Féminin. **Les enfants interrogés sont âgés de 10 à 18 ans et disposent du consentement parental nécessaire pour participer à l’étude : ge : 10-12 ans : 32,2 % I 13-15 ans : 35,5 % I 16-18 ans : 32,3 %. Genre : 52,2 % Masculin I 47,6 % Féminin (Répartition par genre : 14 enfants de 10 à 18 ans, parmi les 5 767 ayant participé à l’étude, ont déclaré appartenir à un genre non-binaire. Les résultats issus de ces enfants ont été écartés, car jugés insuffisants (0,4 % au total) pour constituer un échantillon représentatif sur chaque marché. Ces données restent toutefois disponibles, sur demande.)
A propos de GoStudent
GoStudent est une plateforme de soutien scolaire en ligne nouvelle génération. Cette scale-up EdTech, fondée à Vienne en 2016 par Felix Ohswald (CEO) et Gregor Müller (COO) est aujourd’hui active dans 22 pays. Via sa plateforme, GoStudent propose des cours particuliers en ligne pour les élèves de la primaire au lycée sur toutes les matières scolaires. Divers investisseurs tels que Left Lane Capital, DN Capital, Coatue et DST Global ont déjà investi un total de 291 millions d’euros dans cette plateforme en pleine croissance. GoStudent emploie plus de 1000 personnes dans 18 bureaux internationaux. Plus de 950 000 cours particuliers en ligne sont réservés chaque mois.
Contact : Lucie Poncet - PR Manager GoStudent France - lucie.poncet@gostudent.org - 06 60 46 68 67